De la passion à l’implication pour Félix Lavoie

Alexis Anger-Girard

Kéliane Potvin

Le monde de l’improvisation au Saguenay ne cesse d’évoluer depuis les dernières années. Joueur d’expérience, Félix Lavoie nous révèle son parcours et son implication.

Depuis qu’il a commencé l’improvisation à l’âge de 14 ans, Félix Lavoie ne cesse de s’impliquer au sein de l’arrondissement de Jonquière pour donner de la visibilité à ce sport. L’improvisation s’est révélée une véritable passion pour lui « Je ne me retrouvais pas dans le sport, je ne me retrouvais dans rien, mais il y avait un côté culturel en moi qu’il fallait que je développe et je l’ai trouvé là », explique Félix.

Félix Lavoie est l’arbitre des trois ligues d’improvisation du Patro et de celle du cégep de Jonquière. Il est aussi le fondateur d’une ligue senior et l’organisateur de la Ligue d’improvisation étudiante nouvelle édition (LIÉNÉ). En plus, il continue à s’impliquer en tant que joueur.

Pour que l’improvisation continue d’évoluer, il s’assure que la nouvelle génération d’improvisateurs ait un bon enseignement pour qu’eux aussi puissent ensuite partager leur passion. Il met également sur pied des ligues à des moments différents et stratégiques de l’année pour que l’art de l’improvisation ne se perde pas au fil des années et même des saisons.

Plusieurs changements ont eux aussi fait leur part dans l’évolution et l’essor de l’improvisation ces dernières années. Notamment, l’apparition de plusieurs nouvelles ligues. Il y a aussi la vision de la femme qui a beaucoup changée et la sensibilisation aux blagues à connotation sexuelle. « Je pense à l’organisme Rudesse qui parle des violences sexuelles en improvisation qui a commencé ses activités tout récemment », m’apprend Félix. Ce type d’organisation qui sensibilise aux violences sexuelles en improvisation sont de plus en plus nombreuses à faire leur apparition. « Nous sommes dans une nouvelle ère de l’impro, une nouvelle ère de l’humour […] L’improvisation, qui avait ses lacunes avant, fait de grands pas vers l’avant », affirme Félix Lavoie.