Le futur du sport

Raphaël Ouellet

Raphaël Ouellet

En 2018, le Cégep de Jonquière a décidé de rejoindre l’aventure provinciale. Celle de la promotion des sports électroniques. Le sport électronique ou eSport : voici deux termes qui ne peinent pas à se faire connaître auprès de l’ensemble de la population. Une problématique majeure se dresse à l’horizon. C’est de tailler sa place vis-à-vis des sports traditionnels.

Propulsée deux ans auparavant avec la création de la Fédération québécoise de sport électronique, cette association à but non lucratif a pour objectif de standardiser la pratique du sport électronique tant au niveau collégial que secondaire.

Des entrainements pour peaufiner des stratégies, des rencontres d’équipes afin d’analyser les techniques d’une équipe adverse et bien évidemment des affrontements inter ligues : ces trois exemples ne représentent qu’une partie des implications qu’un aspirant joueur rencontrera au cours de son parcours. Le tout au rythme d’un horaire saisonnier.

« On est content que les étudiants puissent avoir un encadrement au niveau du matériel, de l’activité physique ou même du temps alloué à la pratique de ce sport au cégep. Tout ça, on est content de pouvoir l’offrir aux étudiants ! », m’a confié Stéphanie Gélinas, l’une des responsables de l’initiative au cégep.

Tout comme bon nombre de choses dans la vie, la stabilité est un élément crucial. Cela va sans dire que c’est primordial au sein de l’écosystème florissant que représente le monde du sport électronique.

Bien que certains jeux, tels que Counter Strike Global Offensive ou League Of Legends, deux porte-étendards du eSport, aient réussi à solidifier leur position au sein de la communauté. L’engouement éphémère que la sortie d’un jeu a tendance à créer, peut se révéler problématique. C’est une communauté avide de nouveautés.

En effet, puisque le monde des jeux vidéo est constamment en train de se réinventer, il devient extrêmement difficile pour un jeu de s’établir dans le monde compétitif des sports électroniques.