Les antiquités sont-elles encore à la mode?

Courtoisie

Samuel Lafleur-Gagnon

Le métier d’antiquaire est voué à évoluer et à s’adapter au cours des prochaines années, selon Hélène Tremblay, antiquaire depuis plus de 10 ans dans la région de Lanaudière.

Être antiquaire n’est plus ce que c’était. En effet, contrairement à la situation des années 60-70, les antiquités sont de moins en moins convoitées et les moyens pour la vente de ces articles sont portés à changer. Le vintage est à la hausse depuis les dernières années, donc il faut changer nos façons de faire.

« Il faut s’adapter, si quelqu’un veut rester axer sur les antiquités, il va trouver ça difficile. Moi au début, j’étais plus dans l’antique, mais en regardant le marché, maintenant j’essaye plus dans le vintage » a mentionné Mme Tremblay.

Comparativement aux années 60-70 qui étaient les années fortes de ce métier, aujourd’hui la vente se fait de plus en plus en ligne. Les surfaces de ventes d’antiquités sont rares de nos jours, en partie à cause des sites de vente qui fonctionnent très bien, mais aussi à cause de la hausse du prix pour louer un local.

L’arrivée d’Internet a aussi aidé autant les clients que les antiquaires. Avant, Mme Tremblay a mentionné qu’elle devait chercher dans des livres pour avoir les informations qu’elle cherchait. Maintenant, grâce au développement technologique, en quelques secondes, elle peut obtenir ces informations.

Cela est aussi bénéfique pour les clients qui peuvent effectuer des recherches de leur côté pour savoir la valeur de l’antiquité qu’ils veulent acheter. Ça fait en sorte qu’ils sont beaucoup plus au courant et qu’ils risquent moins de dépenser trop pour quelque chose qui peut-être ne vaut pas autant d’argent.

Mme Tremblay n’est pas inquiète concernant le futur de son métier, mais elle sait qu’elle devra s’adapter aux changements qui vont arriver. Selon elle, de plus en plus les gens sont sensibilisés au fait de donner une seconde vie aux objets, surtout dans une société de surconsommation.