Annie Poterie reconnecte avec la terre

Courtoisie

Raphaëlle Charbonneau

L’artiste potière de la Conception dans les Laurentides, Annie Rémillard, mieux connue sous le nom d’Annie Poterie, a reconnecté avec la terre depuis maintenant 13 ans. C’est un changement bénéfique pour elle.

Faire de la poterie est venue la chercher en dedans d’elle, dit-elle en entrevue. Elle pratiquait cet art seulement pour le plaisir et c’est en 2017 qu’elle a décidé de vivre professionnellement de ses créations.

Ce qui l’allume dans ce métier, c’est le contact avec la terre, déclare-t-elle. « C’est ancré en nous, c’est méditatif, nous sommes obligés d’être dans le moment présent, lorsqu’on tourne une pièce, car la terre a une mémoire », confie-t-elle.

Dans ses débuts, Annie a pris une formation avec sa mentore Diane Demers et Raymond Padneuf lui apprend l’art des glaçures, des textures et de la cuisson. Avec ses formations, elle se concentre à faire des pièces utilitaires.

Elle a maintenant trois collections, les tasses Bas de laine qui lui rappellent le côté traditionnel et réconfortant. Ensuite, ses produits de tous genres, Abeilles, qui mettent de l’avant l’importance de la nature, ainsi, que ses tasses Bonhommes de plein air qui ont des dessins d’activités extérieures ce qui permet aux consommateurs de se projeter dans une histoire.

Ses œuvres se retrouvent dans les petites expositions locales des Laurentides, sinon dans quelques boutiques, comme au marché les P’tits oignons à Mont-Tremblant ou encore au café O’Marguerite situé à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. On la retrouve également au marché Jean-Talon à Montréal et l’été au 1001 pots à Val-David.