Enzo Dihoulou, une étoile montante du football

Université Laval

Jules François

À seulement 19 ans, Enzo Dihoulou, ancien joueur des Gaillards du Cégep de Jonquière, est une étoile montante du football français et québécois. Le receveur de l’Université Laval mainte fois titrés raconte son parcours à la fois difficile et exceptionnel.

Pour Enzo, tout commence à l’âge de 9 ans. « Mes cousins allaient faire du flag football je les ai accompagnés, j’ai aimé. » Pour lui, c’est le début d’une histoire d’amour qui dure depuis au moins dix ans, dans ce milieu très difficile en France. À 13 ans il commence le football en équipement complet pour son équipe les Météores de Fontenay-sous-Bois pour laquelle il réalise bon nombre d’exploits. Ce qui lui fait espérer à tenter une carrière en Amérique, notamment aux États Unis.

Plusieurs cégeps impressionnés par ses capacités de receveur prendront contact avec lui. Il refusera d’abord plusieurs offres, avec toujours l’objectif de rejoindre une université américaine. Plus tard dans l’année, il est contacté par le Cégep de Jonquière. « Ils m’ont dit qu’ils voulaient m’aider, c’était la COVID, c’était compliqué. J’avais plein d’amis là-bas, c’est comme ça que j’ai fini à Jonquière. » à son arrivée à Jonquière, Enzo démontre ses qualités sportives. Les coachs le sélectionnent pour participer à des camps aux États-Unis, lui offrant ainsi la possibilité de briller sur la scène américaine.

Malgré la volonté qu’Enzo affiche, il se retrouve vite face à une évidence : le niveau est très élevé et aucune des universités rattachées aux camps auxquelles il a participé ne lui a fait d’offre concrète. Il se retrouve donc à devoir choisir une université canadienne, s’il veut continuer son parcours dans le football américain. « Je savais que j’étais dans les fiches de recrutement de l’Université Laval, on ne va pas dire que j’ai fait le premier pas. Je les ai ajoutés sur Facebook et ils m’ont ajouté en retour et m’ont envoyé un message privé. »

L’ex-receveur des Gaillards fait donc son entrée en tant que receveur pour le Rouge et Or. Il ressent tout de suite une différence entre le niveau de D3 qui est le plus bas au collégial et le niveau universitaire. « Tout le monde est plus rapide, tout le monde est plus fort ». Malgré cette prise de conscience, il s’autorise d’ailleurs même une rétrospective sur la saison qu’il vient de passer au sein de l’effectif de l’Université Laval. « Pour l’instant, je ne dirais pas que je suis frustré car j’ai quand même beaucoup joué, j’ai marqué un touché pour mon premier match, j’ai bloqué deux bottés. »

Crédit photo : Université Laval