La renaissance du soccer québécois

James Hajjar photographe

Louis Chevalier

Dans les dernières années, les jeunes Québécois et Québécoises ont eu un regain d’intérêt pour le soccer au Québec.

Autant au Canada qu’au Québec, des athlètes canadiens et canadiens-français se démarquent dans ce sport international. Cependant, au Québec ou au Canada c’est plus surprenant, car on se fait surnommer les Rois du Nord et ce sport se pratique plutôt l’été. De plus, les Alphonso Davies ou Christine Sinclair de ce jour inspirent les jeunes Québécois et Québécoises à essayer le soccer. Donc, les inscriptions au soccer augmentent progressivement chaque année.

En revanche, ici au Québec, les jeunes filles en sport-études soccer, laissent tomber ce sport, car selon Romy Longpré une ancienne footballeuse des Carabins de Montréal, les entraineurs ne sont pas assez expérimenté. « Si on enseignait plus de coachs au féminin, il ferait en sorte que les filles, exemple en sport-études, seraient mieux comprises », a-t-elle confirmé.

Elle a aussi comparé le soccer de l’Amérique du Nord à celui de l’Europe ou encore de l’Asie. « En Europe il y a plusieurs coupes, par exemple la Champions League, à plusieurs niveaux différents. Alors, tout le monde peut trouver son comble et plus le niveau est élevé plus les gens s’élèvent dans ce milieu-là, a-t-elle élaboré. Tandis qu’au Québec et au Canada, le haut de la pyramide est plus bas à viser, donc cela peut diminuer les opportunités ».

Ce regain de popularité peut s’expliquer par les récents succès du CF Montréal qui ont pu finir 2e dans la conférence Est, se rendre jusqu’aux demi-finales de conférence dans la MLS et avec les récents succès dans le championnat canadien de soccer. De plus, avec l’équipe canadienne qui a réussi à se qualifier pour la Coupe du monde de soccer pour la première fois depuis 36 ans.