Le soccer, bientôt sport numéro 1 au Québec?

Sibylle Beaunée

Étienne Cazasus

Le soccer est le nouveau sport vedette du Québec depuis ces dernières années.

Comme nous le souligne William Girard, entraineur de l’équipe de soccer des Gaillards de Jonquière et du Venturi Saguenay, malgré le fait que le soccer n’est pas le sport national, le nombre de pratiquants augmente notamment chez les jeunes, à tel point que le soccer compte aujourd’hui plus de licenciés que le hockey. Le soccer comptait plus de 200 000 licenciés l’année dernière. Cette hausse de popularité s’explique par plusieurs facteurs.

Premièrement, la qualification de la sélection nationale du Canada à la Coupe du monde. Le Canada a le privilège de participer à l’une des plus prestigieuses compétitions internationales. Cela a eu un gros impact par rapport à la culture. Car ceci motive les plus jeunes à regarder les matchs à la télévision, à aller jouer aux terrains ou s’inscrire au soccer. William Girard déclare que « le nombre d’adhérents augmente d’année en année. Je pense que l’on est vraiment dans une vibe en popularité du soccer au Québec. »

Il en va de même pour le CF Montréal qui réalise une très bonne saison et qui influence de la même manière la culture du soccer au Québec.

Cette hausse de popularité s’explique aussi par la simplicité de pratiquer du soccer contrairement au hockey pour lequel il faut acheter tout un équipement avec le bâton et les patins à glace. Pour le soccer un simple ballon suffit. William Girard soutient que « l’aspect coup monétaire va rendre l’accès du soccer plus utilitaire. »

De plus la ligue MLS dans laquelle évolue le CF Montréal, qui est la ligue professionnelle de soccer du Canada et des États-Unis, est une ligue qui se développe très bien et qui ne cesse de s’améliorer. William Girard souligne que « l’aspect culturel fait que c’est compliqué d’être plus performant qu’en France ou qu’au Brésil […] Mais on voit des idées qui se mettent en place, on voit du foot. On progresse bien. Je pense, qui si on continue de travailler fort, c’est sûr qu’on peut peut-être aspirer à se rapprocher des ligues européennes. »