La persévérance avec un grand P

Alison Brown

Maxim Danis

Peu de personnes connaissent ce sport méconnu. Développé en Amérique du Nord, le sport du trampoline va avoir un impact sur toute la planète, lorsqu’il va être ajouté à la liste des disciplines olympiques.

La France a eu plusieurs grands noms dans ce sport au cours des années précédentes. Le trampoline est un sport de compétition qui demande de l’habileté pour exécuter des figures qui seront jugées par les jurés. Chaque saut vaut des points différents comme les meneuses de claque ou la planche à neige de compétition.

L’ancienne trampoliniste, Alison Brown, m’a parlé de son expérience personnelle. Elle a commencé dès l’âge de ses sept ans à s’intéresser à ce mystérieux sport qu’elle pratiquait sur la Rive-Sud de Montréal. Rendue au niveau national 5, Mme Brown a décidé de prendre une pause dû au manque de centres de trampoline dans sa nouvelle région, car sans centre, le sport ne peut être pratiqué. « Si j’étais resté sur la Rive-Sud, j’aurais réfléchi avant de prendre une pause, mais j’aurais sûrement continué avec le niveau que j’avais atteint », précise-t-elle.

Avant de devenir la trampoliniste qu’elle est maintenant, elle a été une gymnaste pendant un an, mais elle voyait les autres enfants faire du trampoline autour d’elle et cela l’intéressait davantage. « Mes parents m’ont donc inscrite au trampoline », affirme-t-elle. Elle est devenue une passionnée de ce sport intrigant qu’elle a pratiqué à temps plein durant 9 ans et ses parents l’ont motivé tout au long de son parcours athlétique.

Alison Brown était rendue assez bien classée lorsqu’elle a arrêté, mais la compétition demandait de nombreuses habiletés à conserver et de multiples entrainements. « Ça prend beaucoup d’équilibre et de force pour rester au milieu de la toile », a-t-elle expliqué, mais ce n’est pas seulement en allant à la salle de sport que l’on devient bon. La motivation est la clef de tous sports pratiqués « C’est intense comme sport », conclut-elle.