Le sport et les études : atout ou nuisance?

Courtoisie

Florence Bazinet

Le sport peut amener la réussite scolaire, cependant celui-ci doit être bien géré pour ne pas empiéter sur les études. Des programmes comme le sport-études savent comment s’adapter aux élèves du secondaire, mais ceux-ci éprouvent plus de difficulté une fois au collégial.

En effet, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), communément appelé le sport-études, permet aux étudiants d’aller à l’école tout en pratiquant leur sport. Les élèves du secondaire font trois heures de sport par jour et donc, perdent une période d’école. De plus, les étudiants ont souvent des matchs pendant des soirs de semaine ou la fin de semaine.

Un étudiant de sport-études, Sacha Gilliéron, qui a fait son secondaire dans ce programme, exprime qu’il n’était pas débordé. « On finissait chaque jour de la semaine, à part le vendredi, à quatre heures. Ça nous laissait vraiment du temps pour nos études. »Il indique aussi que « les profs savaient gérer ça » pour démontrer qu’ils s’accommodaient avec le manque de temps et leur donnaient du temps pour faire leurs devoirs en classe.

Pourtant, rendu au cégep, ce n’est pas la même chose, ce sont les élèves qui doivent s’adapter au programme et non pas le cégep. Ils ont plus de sport, ils ne manquent pas de périodes et ils doivent trouver du temps pour leurs études qui prennent beaucoup plus de place qu’avant. De plus, les professeurs ne vont pas accommoder leur cours pour seulement quelques étudiants qui pratiquent du sport.

Jongler entre les études et le sport, au cégep, n’est pas une tâche facile surtout pour les étudiants qui ont un horaire chargé. Pour réussir à bien passer ses cours et ne pas être surchargé, Sacha Gilliéron a même déclaré qu’il doit faire sa technique en quatre ans, pour pouvoir continuer à pratiquer son sport. Cela lui permet, donc de faire ses devoirs pendant la journée pour lui permettre d’aller à ses pratiques et à ses parties de hockey.