Une « Fabuleuse » expérience sur scène

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Laurence Richard

Témoignage d’une expérience inoubliable au sein de la Fabuleuse Histoire d’un Royaume à La Baie par Victoria B-Therrien, comédienne dans le spectacle pendant 10 ans.

Tout commence en 2012 alors qu’elle a 12 ans. Sa famille vient de déménager au Saguenay. L’été précédent, elle a assisté au spectacle pour la première fois en compagnie de sa famille. Tous ont adoré. C’est pendant l’année qui suit que sa mère repère une annonce d’auditions dans les journaux. Le spectacle cherche des comédiens. C’est alors que la famille saute sur le projet.

Dix ans plus tard, le spectacle représente beaucoup pour Victoria. « Je pense que c’est le fait d’être avec des amis. Le spectacle forme vraiment une grande famille et c’est aussi une activité que je faisais avec la mienne. Juste avoir tout le monde qui nous applaudit à tous les soirs, c’est comme une petite adrénaline ou une petite émotion », dit-elle.

Dix ans apportent leurs lots de défis. Plusieurs changements ont eu lieu au sein du spectacle. En 2020, Jimmy Doucet succède à Louis Wauthier en tant que metteur en scène. L’année suivante, le spectacle s’adapte à la pandémie et devient Les Fabuleuses Histoires de l’Esprit du Fjord.

Pour Victoria, ceci rend l’expérience plus intéressante. « C’est sûr que si c’est toujours la même chose, ça en devient redondant. Seulement le fait que l’on change de metteur en scène ou que l’on change de spectacle est complètement nouveau et on recommence depuis le début. Ça m’a plus challengé que d’autre chose. »

Elle avoue entre autre que son rôle principal en tant qu’une jeune mariée dans la pièce adaptée de 2021 a été son moment le plus marquant. Après avoir assisté à un mariage aux États-Unis, son personnage est décidé à organiser une cérémonie très colorée.

Après dix ans en tant que comédienne dans le spectacle, Victoria va retenir beaucoup de choses de son expérience. « La Fabuleuse m’a permis de me découvrir en tant que personne, me trouver des passions et de m’ouvrir aux autres. C’est malade! »