L’âge ne fait pas le talent!

Emy Tremblay

Emy Tremblay

À seulement 17 ans, le jeune producteur de musique électronique, Atlant!c, produit une nouvelle chanson intitulée « Why » en collaboration avec deux rappeurs canadiens et signe également avec une maison de disque.

Lors de sa production, le jeune garçon a fait appel à deux rappeurs nommés Jstn Dmnd et Familia. Pour mettre leur production de l’avant, le jeune producteur et ceux-ci ont contacté une maison de disques spécialisée dans la musique d’entraînement qui se nomme Fitleague et ont signé un contrat avec celle-ci.

Durant sa production, Atlant!c s’est inspiré d’une chanson de Skrillex qu’il aimait beaucoup, « Purple Lamborghini ».

« Je trouvais vraiment l’ambiance cool, donc j’ai commencé en m’inspirant de celle-ci, mais finalement ça a donné un tout autre projet pour finalement avoir un résultat final très différent. »

Depuis qu’il est tout jeune, Isaac baigne dans un milieu où la musique est très présente autour de lui. Ses parents sont tous les deux de grands passionnés de celle-ci. De plus, son père jouait dans un groupe de métal quand il était plus jeune. C’est donc en grandissant qu’il se découvre une passion très forte pour cet art.

« J’ai toujours aimé créer et j’ai toujours été très créatif. J’ai donc une passion naturelle qui m’est venue quand j’ai eu l’idée que je pourrais essayer de créer de la musique. »

Atlant!c s’est tout d’abord fait connaître grâce à son implication dans des petites communautés électroniques. Il s’est par la suite fait remarquer par de plus grandes communautés, comme la chaîne YouTube « Trap City » qui a republié sa création et qui compte plus de 13 millions d’abonnés.

Même après plus de 180 000 écoutes sur sa dernière chanson « Why » sur Spotify, le garçon de 17 ans gagne très peu d’argent. « Un petit peu, mais comment cela fonctionne c’est que les maisons de disques prennent une cote. Nous signons des contrats avec eux et en échange ils prennent 50% des revenus en général. Parfois ça va jusqu’à 75% pour la promotion qu’ils nous font », dit-il.