Le nouveau « Hollywood » du Québec

CinémadumondedeSherbrooke

Jérémie Bélanger

Le réalisateur et scénariste Anh-Minh Truong confirme que 10 ans ont été nécessaires pour faire « Des Hommes, La Nuit » qui a mis la région estrienne devant la caméra. Son long métrage a pour but d’être « la première locomotive des futurs projets cinématographiques de l’Estrie » et pour que d’autres personnes suivent son exemple.

Le tournage de « Des Hommes, La Nuit » en 2022 a créé un mouvement qui a mené deux longs métrages et une série télé à être filmés au même moment. M. Truong croit que le mouvement est bien amorcé et que les municipalités sont conscientes de l’impact économique lorsque des personnes veulent venir tourner.

La majorité du budget d’un film est répartie sur les salaires, les hébergements et sur la nourriture lorsque les acteurs et l’équipe sont en déplacement. Dans son dernier film, des acteurs tels que Pierre Verville et Edith Cochrane sont des exemples qu’un bon budget est nécessaire afin d’avoir des acteurs plus connus. En d’autres mots, il désire « partir une grosse machine » et croit que son long métrage est le premier pion qui la démarrera et qui amènera d’autres plateaux de tournage sur le territoire estrien.

Truong travaille actuellement sur quatre prochains films qui se dérouleront dans les municipalités estriennes, notamment à Sherbrooke et à Mégantic. Un de ceux-ci serait un film policer qui se déroulerait dans les années 80 et qui impliquerait une communauté vietnamienne. Ce sera le premier long métrage qui impliquerait les origines du réalisateur et scénariste. De plus, ce film mettra en première scène une femme policière, ce qui était peu commun dans les années 80, et mettra en premier plan une autre réalité des femmes dans ces années.

Il y aura aussi une adaptation cinématographique du roman « Maple » de David Gaudreault. L’équipe de Ang-Minh Truong aura un an et demi pour écrire ce film et le tourner, ce qui est un défi supplémentaire pour M. Truong.