Le sport étudiant : la solution ?

Pascal Mallette
Les Cheminots, l’équipe de soccer du Cégep de Saint-Jérôme.

Xavier Pouliot

Pour certains, le sport est un loisir et une passion. Pour d’autres c’est une porte de sortie. C’est pourquoi, pour plusieurs étudiants, les équipes sportives sont primordiales pour leur bon cheminement scolaire.

Avoir la possibilité de pratiquer et de faire partie d’une équipe peut être bénéfique pour les adolescents qui en ont besoin. Il y en a pour qui c’est leur raison de se lever le matin. « C’est une très bonne motivation pour moi en tant que personne qui n’aime pas aller à l’école, ça me donne envie d’y aller », a affirmé la défenseure des Cheminots du Cégep de Saint-Jérôme, Léa-Rose Mallette.

Dans une période où la question de santé mentale est très présente, ces activités physiques deviennent très importantes pour le développement de plusieurs. Alors, avec une telle accessibilité dans les écoles, ces programmes peuvent grandement aider les jeunes athlètes. En partie ceux qui rencontrent des difficultés psychologiques et académiques.

Dans le cadre d’un programme sportif scolaire, c’est maintenant plus facile pour les jeunes sportifs d’avoir un meilleur encadrement académique. Certaines coéquipières peuvent même jouer un rôle de mentor. « Tu joues avec des personnes qui ont déjà de l’expérience au cégep qui peuvent t’aider dans tes travaux », soulève Léa-Rose. En effet, tisser de tels liens avec ces gens plus expérimentés va faire en sorte que les jeunes vont pouvoir se créer des contacts non seulement pour leur parcours scolaire, mais pour toute leur vie.

« Ça te donne plus de crédibilité auprès des universités […] comparativement à si tu jouais D2 (deuxième division) à Mirabel », a mentionné Léa-Rose. Ce qui signifie que les programmes universitaires seront plus intéressés par des athlètes performant dans des ligues élites collégiales. Donc ceux qui désirent poursuivre à l’université sont avantagés. De plus, ils savent ce que c’est de faire des études supérieures et de jouer à un niveau universitaire, a conclu la défenseure des Cheminots.