Une entreprise québécoise qui a du panache

Soutex

Marie-Pascale Lamarre

Michel Bourassa est fondateur d’une entreprise d’ici qui fait fureur dans le domaine minier, Soutex. Après plusieurs années de travail, il peut enfin remettre l’entreprise de Québec à une autre personne sans aucune crainte pour l’avenir de celle-ci.

Tout droit sorti des études en ingénierie, Michel Bourassa fait quelques années au gouvernement et dans une entreprise privée, mais ce n’était pas assez. Son ambition et son talent devaient briller et, surtout, être mis en évidence. Voulant donner l’exemple à sa famille, plus particulièrement ses trois enfants, il décide de fonder sa propre entreprise. De son sous-sol à deux bureaux, dont un situé à Longueuil, il a traversé toutes sortes d’épreuves.

Son but : accompagner les compagnies minières du Canada dans leurs démarches. Quelques mandats pour employer un partenaire et un deuxième, pour finalement être une équipe d’une quarantaine d’experts. C’est grâce aux services donnés qu’il se différencie des autres compagnies, c’est au-delà de seulement l’échantillonnage du territoire. En effet, c’est par un excellent service que la compagnie se fait remarquer et qu’elle a autant de succès.

« Il n’y avait pas vraiment d’entreprise qui faisait ce genre de cheminement avec les clients. On aide le client jusqu’au bout. On fait aussi appel à d’autres firmes pour les autres disciplines du génie », dit-il.

Bien que ce soit des compagnies canadiennes, les mines développées ne sont pas seulement au Canada quoiqu’environ 50% d’entre elles se situent au nord du Québec. Ceci étant dit, un 30% est en Afrique « française » et Soutex a des plans de s’introduire dans d’autres pays.

Après tout ce travail ardu de ces dernières années, il est maintenant temps pour M. Bourassa de laisser la relève prendre le dessus. Elisabeth Reid est la nouvelle tête de Soutex et prend donc le rôle de présidente-directrice générale. Cependant, c’est à l’aide d’employés clé de l’entreprise qu’elle reste toujours « dans la famille Soutex ».

« J’avais le choix de vendre Soutex à un groupe externe ou à mes propres employés. C’est pourquoi c’est maintenant eux qui détiennent la majorité des actions », explique-t-il.