Handicap et travail : loin d’être un obstacle

Courtoisie

Félix Audet

Bien qu’il soit atteint d’un handicap, Nicolas Savard a récemment entamé sa 23e année comme employé chez Optimum clinique visuelle. Le Jonquièrois tientà servir d’exemple pour prouver que les personnes handicapées ont leur place sur le marché du travail.

Avec les différentes subventions offertes par le gouvernement du Québec visant l’intégration des personnes handicapées en milieu de travail, les entreprises sont maintenant beaucoup plus ouvertes à embaucher des personnes aux conditions particulières. Contrairement à la majorité qui obtiennent des contrats temporaires, Nicolas, lui, est employé depuis ses 21 ans.

« C’est un charme et un pur plaisir de travailler avec les différents employés de la clinique », explique celui qui est décrit comme une boule d’énergie par ses collègues.

À seulement six semaines, Nicolas a fait une méningite suivie d’une hydrocéphalie.  « Le pédiatre a mal fait son travail et aurait dû détecter ma méningite bien avant. Cela a notamment eu de graves conséquences sur mon développement et sur ma motricité. » Le quadragénaire reste toutefois très fier de son parcours. « J’ai su surmonter les épreuves malgré tout et j’en suis extrêmement fier », confie-t-il.

 Nicolas a eu la chance d’avoir beaucoup de soutien de la part de ses parents. Ces derniers l’ont toujours supporté dans le monde professionnel notamment en le mettant en contact avec plusieurs intervenants. « Travailler avec eux m’a permis de gagner confiance en moi. J’ai eu beaucoup de courage, de ténacité, de persévérance et de vouloir », mentionne le plus ancien de la clinique.

La retraite est loin d’être une option pour Nicolas. En effet, l’homme natif de Jonquière souhaite continuer de mettre un sourire sur le visage des clients, et ce, pour les années à venir.